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Enfin une reprise du basket à Saint-Martin ? - TIM's Magazine

Enfin une reprise du basket à Saint-Martin ?

Enfin une reprise du basket à Saint-Martin ?
Catherine Giscou, 2 ème vice-Présidente en charge de la jeunesse à la FFBB, lors de sa visite en Guadeloupe.

Deux ans après l’ouragan Irma, certaines activités sportives ont repris, sans trop d’embûches à Saint-Martin, d’autres, en revanche, ont du mal à se tailler une nouvelle image. Le basket fait partie du gruppetto du sport, mais les membres de clubs et le comité territorial de Basket-Ball de Saint-Martin ont pris une place active au chevet du malade, avec l’ambition d’une vraie reprise dans le courant de l’année 2020.

Au lendemain du passage de l’ouragan Irma, Saint-Martin se réveille sonnée et constate la perte de 95 % de ses infrastructures. Les terrains et les gymnases ont payé un très lourd tribut aux vents puissants du phénomène cyclonique et la plupart sont complètement détruits. Un mois après, lors de la journée nationale du sport, animée notamment par les associations encore en activité, l’organisation est rustique, il faut se servir des terrains encore à peu près viables situés dans certaines écoles.

Les comités territoriaux envoient des appels de détresse aux Fédérations, et le Basket ne fera pas exception. La Fédération Française de Basket-Ball va se mobiliser, mais le fort exode qui a suivi le cyclone crucifie littéralement les efforts du comité pour retrouver ses joueurs.

Mobilisation commune

C’est dans ce contexte qu’en mai dernier, les instances du basket recevaient la visite de Catherine Giscou, 2e vice-présidente en charge de la Jeunesse et des Sports de la Fédération Française de Basket-Ball. Elle profitait de l’organisation du Guymargua 2019 pour faire un tour des besoins des ligues d’Outre-mer. Compte tenu de la situation problématique du basket-ball à Saint-Martin, un crochet près des Îles du Nord s’imposait.

Là-bas, alors que le rugby, par exemple, reprenait ses activités un an après le passage du cyclone, le basket-ball ne semble pas retrouver sa flamme. Pourtant, en fin d’année 2018, le président du comité territorial (CTBSM) ainsi que plusieurs clubs signaient une convention destinée à favoriser le travail coordonné de toutes les instances du basket pour aller chercher de nouveaux licenciés et remettre sur pied un petit championnat.

 

La stratégie s’est révélée payante. Le CTBSM a lancé des appels aux inscriptions dans plusieurs quartiers de la partie Française et s’est rapproché de clubs de la partie Hollandaise. Les équipes ont rempli leurs effectifs et la saison a pu se tenir avec quelques matchs, dépendant toutefois de la disponibilité des infrastructures sportives de l’île.

La difficile reconstruction

Justement, la volonté de la Fédération était d’avoir un regard sur l’avancée de la livraison des nouvelles infrastructures. Il y a deux ans, une fois la rage d’Irma apaisée, les instances fédérales avaient volé au secours du comité en débloquant une enveloppe censée participer à la reconstruction des infrastructures. Et selon Catherine Giscou, elles sont impatientes de savoir si leur mobilisation financière a été suivie d’effets, « Nous aimerions savoir si les clubs et le comité sont prêts à enclencher la vitesse supérieure afin que nous puissions enfin dire que le basket revit à Saint-Martin ». Aujourd’hui, quelques plateaux ont été livrés, sans pour autant être revenus à la situation pré-Irma.

Ainsi, pour donner un coup de pouce salvateur, la Fédération, en collaboration avec la ligue de Basket Guadeloupe et le CTBSM travaillent à un plan de relance grâce auquel la discipline devrait reprendre des couleurs franches d’ici un an. À condition toutefois que les équipements en cours soient livrés rapidement. Or, en la matière, rien n’est moins sûr, les délais de livraison, dans une île où tout est à reconstruire sont encore très longs.

Pour y remédier plusieurs pistes, dont l’utilisation des équipements de la partie néerlandaise, quand cela est possible. En attendant, les détections chez les jeunes (U11-U13) continuent pour remplumer les effectifs. Même difficile tâche chez les seniors.

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