En avril 2021 (TIM’s Magazine #11), nous avions mis à l’honneur le travail de formation du basket-ball guadeloupéen avec le départ programmé de cinq jeunes vers l’hexagone. En traitant la question du départ, nous avons évidemment pensé à eux. La rédaction a donc repris contact avec la première guadeloupéenne à rejoindre le Pôle France Basket. Quelques mois seulement après avoir posé ses valises à l’INSEP, Saïna JARNAC-SAYAH se livre sur une phase de transition durant laquelle elle apprivoise peu à peu son nouvel environnement. Rencontre avec une jeune femme déterminée.

Comment as-tu appris ta sélection pour intégrer l’INSEP ?
SJS : À l’occasion d’une détection à l’INSEP, j’ai été repérée et deux ou trois semaines plus tard on m’a informée que j’étais sélectionnée. J’étais très contente à l’idée de partir pour mes projets basket.
Quels souvenirs as-tu de ton départ ?
SJS : Je me souviens bien du jour de mon départ. Il y avait mes parents, les représentants de la Ligue, les coachs, mes amis. Ils étaient tous présents, c’était un super moment mais on a dû les laisser pour entrer dans l’aéroport. On était à trois à partir en même temps donc on s’est soutenu et on a fait bon voyage. Le départ a été très difficile car j’étais à la fois triste de quitter ma famille et en même temps très excitée car c’était un rêve qui devenait une réalité.
Comment s’est passée ton arrivée sur place ?
SJS : À mon arrivée, l’adaptation a été très difficile.
Beaucoup de choses sont nouvelles pour moi :le climat qui est très différent, il y a beaucoup de nouvelles personnes autour de moi, les règles de l’Insep à intégrer et à respecter. Il faut s’adapter au niveau de l’école mais aussi au niveau du travail sur le terrain.

Comment s’est passée ton arrivée sur place ?
SJS : À mon arrivée, l’adaptation a été très difficile. Beaucoup de choses sont nouvelles pour moi :le climat qui est très différent, il y a beaucoup de nouvelles personnes autour de moi, les règles de l’Insep à intégrer et à respecter. Il faut s’adapter au niveau de l’école mais aussi au niveau du travail sur le terrain.
À l’inverse, quels repères t’aident dans ton quotidien ?
SJS : Ce qui m’aide c’est que c’est organisé comme au CREPS Antilles-Guyane. On est sur un double projet avec la partie sportive et la partie études. Donc j’ai déjà l’habitude de cette organisation quotidienne entre les cours et les entraînements. Comme au CREPS, je suis hébergée dans un internat avec différents joueurs donc je connais déjà le fonctionnement même si les règles de l’INSEP sont un peu différentes.
Tu es rentrée en Guadeloupe pour les fêtes de fin d’années. Comment s’est passé ce retour au pays ?
SJS : Le retour en Guadeloupe en cette fin d’année m’a ressourcé bien sûr parce qu’on revoit du monde, toutes les personnes importantes et on en profite pour faire plein d’activités. C’était une grande joie de retrouver ma famille, mes amis et le soleil de la Guadeloupe. La première chose que j’ai fait en arrivant c’est d’aller profiter de la plage.
As-tu un message pour les jeunes qui partiront eux aussi pour leur projet sportif ?
SJS : Il ne faut pas avoir peur de partir pour poursuivre ses rêves et qu’il n’y a qu’en travaillant qu’on peut y arriver.
- Sylvain ZEQUES