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Éricka Mérion - Le défi du CREPS est d'allier performance sportive et résultats scolaires - TIM's Magazine

Éricka Mérion – Le défi du CREPS est d’allier performance sportive et résultats scolaires

Éricka Mérion – Le défi du CREPS est d’allier performance sportive et résultats scolaires
Éricka Mérion, Directrice du conseil d’administration du CREPS

Éricka Mérion, ancienne judoka Guadeloupéenne, est arrivée à la tête en tant que directrice du conseil d’administration du CREPS depuis plus d’un an. Elle a pris les rênes d’une structure charnière qui doit servir de bateau amiral, pour les Antilles-Guyane, à la politique et aux projets sportifs. Avec des perspectives en gestation sur le plan caribéen, le CREPS se charpente une toute nouvelle envergure. Rencontre.

TIM’s : L’anniversaire de votre prise de fonction est passé depuis quelques mois, mais tout de même, quel bilan pouvez-vous adresser de votre action jusque-là ?
Éricka Mérion : J’ai essayé d’aller dans la continuité de ce qui avait déjà été mis en place par mon prédécesseur, Camille Elisabeth. L’idée est vraiment d’ancrer le CREPS comme outil performant pour le sport de haut niveau en Guadeloupe, mais également à l’échelon Antilles-Guyane, voire de la Caraïbe. L’établissement concentre des compétences de formation, avec les cursus dédiés aux métiers du sport et métiers spécifiques, et des compétences médicales, grâce à un centre de santé qui offre un suivi aux sportifs de haut niveau, mais également pour le grand public, ce que l’on sait moins. C’est aussi des équipements sportifs de qualité que l’on essaie d’améliorer et de diversifier. Enfin, le CREPS, parce que le Ministère des Sports l’a voulu ainsi, est le fer de lance de la coopération sportive dans la Caraïbe. L’an dernier, nous avions fait un premier séminaire et là nous préparons un Congrès dédié à ce sujet.

TIM’s : Comment s’est déroulée cette rentrée 2019/2020 ?
E.M. : La rentrée a eu lieu le 23 août en amont, car nous avons des jeunes qui sont amenés à se déplacer pour des compétitions sportives plus tard dans l’année. Nous les avons donc fait rentrer un peu plus tôt. L’idée est de continuer à dispenser, et c’est du ressort de l’Éducation Nationale, un enseignement de qualité. Notre objectif majeur est de forger à de jeunes sportifs un chemin vers la haute performance tout en assurant leurs arrières avec une formation scolaire pointue. Et puis, il faut aussi parler du cursus “MBA Management” (cf. TIM’s #7) dont la rentrée est décalée en janvier 2020. C’est une formation phare du CREPS, un vrai succès avec un bon niveau d’insertion des diplômés.

TIM’s : D’autres équipements sont-ils à attendre cette année ?
E.M. : Normalement, dès la fin de l’année 2019, nous acterons la livraison de la piste d’athlétisme refaite, moderne, avec des capteurs numériques capables de mesurer l’appui des foulées. C’est un équipement de pointe. De même, mais en 2020, nous démarrerons les travaux d’une salle d’escrime, une discipline dont les résultats internationaux justifient des investissements poussés. Nous pensons aussi à la diversification des équipements, pour toutes les disciplines, avec la perspective des Jeux olympiques 2024. Nous sommes en mesure d’accueillir des équipes olympiques, qu’elles soient de France ou de la Caraïbe.

TIM’s : N’est-ce pas l’atout principal donné par l’intégration au réseau Grand Insep ?
E.M. : Tout à fait. Pour rappel, le CREPS fait partie du réseau Grand INSEP avec un label Bronze qui renseigne sur la qualité des installations. Ce label félicite aussi l’accueil, l’hébergement ainsi que la restauration.Nous sommes en mesure de fournir aux équipes professionnelles un cadre de travail optimal pour leur entraînement, pendant l’hiver en Europe par exemple. Sans oublier un suivi médical qui maintient la machine humaine à son meilleur niveau.

TIM’s : Peut-on imaginer que des équipes olympiques caribéennes puissent en profiter ?
E.M. : Évidemment, c’est un de nos objectifs majeurs. Cependant, il faut comprendre que la coopération à l’échelle de la Caraïbe n’est pas simple. Plusieurs difficultés se conjuguent. D’abord la barrière de la langue, mais surtout les coûts de déplacement. Tout le monde sait qu’il est parfois plus coûteux d’aller dans la Caraïbe que dans l’Hexagone. Enfin, les pays anglophones sont plus tournés vers les USA que vers nous. Quelque part, la coopération est une volonté. C’est un travail  qui se fait petit à petit, au détriment de forts obstacles structurels.

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