La sécurité routière est une préoccupation
quotidienne d’Élodie Mombrun. Après
avoir treize ans durant été enseignante de
la conduite et de la sécurité routière, elle a
créé M.O.Loc, une entreprise
spécialisée dans la formation
à la gestion du risque routier
en entreprise. Elle peut ainsi
répondre aux besoins des
entreprises qui ont l’obligation légale de mettre en place
des actions de formation de
leurs collaborateurs qui effectuent en voiture le trajet travail-domicile ou qui utilisent
la voiture dans le cadre de leur travail.
Mais pour la jeune femme, former à la gestion des dangers routiers est plus qu’un
métier. « Je suis une passionnée. Je ne pensais que cela pouvait exister comme passion, dit-elle en souriant. Mais cela existe, je
suis une passionnée de sécurité routière ».
Cette passion dépasse donc le strict cadre
professionnel d’Élodie, elle qui prépare
d’arrache-pied un prochain événement
qui se veut tant sportif que pédagogique.
Pas de surprise, cet événement a un rapport direct avec son sujet de prédilection.
Le 21 mai prochain, se tiendra la toute première édition des Foulées de la pédagogie
routière. Élodie Mombrun précise : « Cette manifestation consiste en une
marche de 5 kilomètres, ou
une course pour ceux qui
choisiront de le faire en courant. L’épreuve est à la portée
de tous, même des enfants
peuvent le faire à vélo ou sur
une petite trottinette avec les
parents. C’est une manifestation familiale, qui veut fédérer
un maximum de personnes
autour d’un sujet réel qui est
le risque routier. »
Pour motiver l’importance de travailler à
la recherche de solutions en faveur de la
sécurité routière, la créatrice des « Foulées » évoque la situation. « Les chiffres de
la sécurité routière en Guadeloupe sont
insoutenables. Il faut donc sensibiliser le
maximum de personnes. C’est vrai que,
d’une certaine manière, on a progressé mais
les chiffres restent parmi les plus mauvais
de France. Je discutais avec des pompiers
qui confiaient que c’était déprimant d’intervenir sans cesse sur des accidents donc
chaque vie sauvée grâce au travail de sensibilisation compte ».