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Le roller insiste pour exister - TIM's Magazine

Le roller insiste pour exister

Le roller insiste  pour exister
Séance d’entraînement et d’initiation menée par les moniteurs de Cho Divan.

La pratique du roller existe depuis longtemps en Guadeloupe. Pourtant, en 2019, la mise en place d’un championnat est toujours à l’étude. Les trois clubs de Guadeloupe, Cho Divan (Basse-Terre), Blues Roller (Pointe-à-Pitre) et En Avant Roller (Saint-François) rêvent de pouvoir se confronter lors de compétitions. Pionnier de la discipline, Cho Divan à décidé de prendre le taureau par les cornes.

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Entraînement et petite représentation de l’association Cho Divan sur le débarcadère de Basse-Terre. ©Patrick Réjon

C’est en 1999 que des accros de la roulette ont créé l’association basse-terrienne au nom tout feu tout flamme de Cho Divan. « Nous fûmes le premier club associé à la fédération de roller, et il ne faut pas croire, le niveau était très élevé », se souvient avec fierté Pascal Pakiardine dit Exode. « Il y avait une motivation de rassembler autour du roller, c’était agréable à voir. » Agréable, ça l’est toujours autant, puisque presque 20 ans plus tard, le nombre de licenciés n’a cessé de croître. Une quarantaine au départ, les voici plus d’une centaine en 2016 à se réunir tous les mercredis et les samedis après-midi sur le parking de Rivière-des-Pères. Là, les équipements ont peu changé. Ce sont toujours de modestes modules (rampes de glisse amovibles) qui font office de skate-park. « Nous étions un groupe de passionnés qui pratiquaient le roller acrobatique », se souvient une nouvelle fois Exode.

Enclencher la structuration

Au fil des années, l’association brûlait de transmettre sa passion. Deux de ses créateurs, Jean-Denis Periacaroupin et Pascal Pakiardine, se sont rendus en Guyane afin de passer le Brevet d’Initiation de Formation (BIF). Ils sont les seuls en Guadeloupe à être diplômés. « On a décidé d’aller passer les diplômes parce qu’à cette époque les magasins commençaient à développer la vente de rollers et on s’est dit que c’était le moment de transmettre notre passion par la formation. C’est d’autant plus important que le roller reste un sport périlleux. La formation répond à des exigences de sécurité. » Ils n’échapperont donc pas aux genouillères et au casque durant leur formation. « Avec des rollers, on peut atteindre 50 km/h voire 60 km/h, et à cette vitesse, une chute sur du bitume, ça ne pardonne pas », avertit Exode.

L’orientation sport-santé

Une fois juchés sur les rollers, bon nombre de pratiquants décrivent le même sentiment, la liberté. Pascal Pakiardine soupire « le monde nous appartient », bien avant de parler de démarche écologique et de bien-être.
En ce sens, Cho Divan organise beaucoup de sorties avec l’ARS et la Croix-Rouge, afin de promouvoir le sport-santé. « Le roller, c’est très bon pour travailler les fessiers », lâche même Pascal. « Et depuis 4 ans, nous avons développé le roller-dance », à la différence que cette discipline se pratique avec des patins à roulettes. Toutes ces pistes de développement ne font que rendre plus longue encore l’attente de la sortie de terre d’un vrai skate-park en dur, quelque part en Guadeloupe.

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