Notice: La fonction wpdb::prepare a été appelée de façon incorrecte. L’argument de requête wpdb::prepare() doit avoir un paramètre fictif. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 3.9.0.) in /home/u112853907/domains/timsmagazine.fr/public_html/wp-includes/functions.php on line 6031
Le surf, un spo(r)t différent - TIM's Magazine

Le surf, un spo(r)t différent

L’année 2020 sera sans doute celle du surf en Guadeloupe. Alors que la Ligue a formé en 2019 plus d’une dizaine de moniteurs diplômés d’État, il fleurit ici et là des écoles de surf pour répondre à la forte augmentation du nombre de licenciés. TIM’s a décidé de braquer ses spots sur une association, Ride In 971, créée en 2018, et qui permet à de nombreux enfants de découvrir le plaisir de la glisse, notamment avec des « Surf Camp » durant les grandes vacances.

Démocratiser le surf en Guadeloupe, voici la mission de Ride In 971. Créée en 2018, mais réellement lancée en juillet 2019, avec ses colonies de vacances sous forme de camps d’entraînement au surf, l’association propose aux jeunes d’apprendre à se jeter à l’eau, pied à la planche. Avec des cours toute l’année, pour débutants ou confirmés, de 5 à 18 ans, Ride In 971 a été victime de son succès. « Nous avons été obligés d’ouvrir des sessions supplémentaires pour les plus jeunes (moins de 10 ans, ndlr.) tant il y a eu de demandes » avoue fièrement Théo Racoupeau, gestionnaire au sein de l’association.

Un sport de sensations

Le surf est un sport qui connaît la force de ses atouts de séduction. Il procure des sensations nouvelles très prisées des enfants et adolescents. « La vitesse, l’aspect ludique du surf sont des caractéristiques qui plaisent énormément aux enfants » détaille Théo avant de lâcher « et puis arriver à se déplacer dans un élément qui est lui-même en mouvement, c’est quelque chose d’assez unique, qui n’existe nulle part ailleurs ». Pourtant des idées reçues continuent, bloquant encore le public. Parmi elles, le coût et la difficulté sont les deux arguments qui ont la vie dure. Théo, lui, les balaie. Concernant la difficulté, il est fortement envisageable de savoir se tenir debout au bout de trois séances, voire d’être autonome et de pouvoir glisser. Côté porte-monnaie, là aussi il n’en est rien. « Une fois que l’on a sa planche et son Licra, on peut aller où l’on souhaite car l’océan est libre d’accès pour tout le monde » philosophe Théo. Pour débuter, comptez 150 euros pour une planche tout à fait correcte.

Théo Racoupeau, gestionnaire Ride In 971

Un sport de valeurs

Comme tout sport, le surf transmet des valeurs, notamment chez l’enfant. En l’occurrence cela amène beaucoup d’autonomie et de confiance en soi car « le jeune se retrouve seul, dans l’eau avec des vagues. Même s’il y a un moniteur avec lui pour l’encadrer, le but du jeu c’est de le laisser autonome au bout d’un certain temps ; et justement, c’est une démarche qui le fait grandir » L’autonomie c’est également celle des parents, puisque Ride In 971 dispose d’un service de  ramassage sur plusieurs communes de l’archipel pour emmener les enfants sur des spots peu connus, loin des plages surchargées d’autres apprentis surfeurs.

Éricka Mérion, Directrice du conseil d’administration du CREPS
Éricka Mérion, Directrice du conseil d’administration du CREPS
Share This