Giga Games, fédération guadeloupéenne d’eSport, s’active
aux manettes pour développer
l’eSport en Guadeloupe. Force est
de constater que le travail paie,
l’eSport gagnant chaque année en
popularité. De nombreuses compétitions de haut niveau sont en
ligne de mire. Giga Games prépare
les talents qui pourront dignement
représenter la Guadeloupe.

Des milliers de joueurs passionnés
Si nous sommes tous des champions potentiels derrière nos écrans, le Giga Games
œuvre depuis de nombreuses années à promouvoir la qualité des compétiteurs guadeloupéens. « L’eSport se structure un peu plus
chaque année et organise des compétitions
et des tournois pour permettre aux meilleurs joueurs de s’affronter dans les règles de
l’art », explique Samuel Jourson, président de
Giga Games, la fédération guadeloupéenne
d’eSport. Aujourd’hui, je dirais que l’eSport
veut simplement prendre sa place dans le
paysage sportif ». Cela fait 18 ans environ,
que Giga Games travaille à démocratiser et
faire reconnaître l’eSport en Guadeloupe. Il
s’agit à présent de passer à une étape supérieure : « Nous voulons faire reconnaître la
Guadeloupe comme un fleuron de l’eSport. »
La Fédération de Guadeloupe a de nombreux
projets en cours. La préparation de la Coupe
du monde en est l’un d’entre eux. « De fin
août à début septembre, Le World IESF, équivalent d’une Coupe du monde, aura lieu en
Roumanie avec plus de cent nations participantes. Nous avons organisé les sélections fin
mars au Cinéstar ». Les grandes compétitions
ne manquent pas. En avril, l’organisation
d’un championnat pour emmener les meilleurs joueurs en Arabie
Saoudite pour les Global
eSport Games, une compétition internationale organisée par la Global eSport
Federation, qui regroupe
des pays du monde entier.
Également, le SFR Summer
Trophy en juillet, pour permettre aux meilleurs joueurs guadeloupéens et martiniquais
de partir à Las Vegas au début du mois d’août
pour participer à Levo, considéré comme le
Graal des tournois de jeux de combats.
Que l’on joue seul ou qu’on intègre un centre
d’entraînement, « dans l’eSport, tous ceux
qui ont une console peuvent être potentiellement sélectionnés », explique Samuel Jourson. Chaque personne peut être un talent
talent pour représenter la Guadeloupe. Il
faut savoir que la Guadeloupe a déjà eu
des champions, comme Bryan Virapa de Capesterre Belle-Eau, vice-champion de
France en 2019 sur le jeu FIFA, après avoir
battu en demi-finale le double champion du
monde en titre, un joueur licencié au PSG
eSport. »
Tous les jeux ne peuvent pas être représentés lors des tournois, donc il y a une sélection naturelle des titres qui sont choisis pour
être présentés. Les jeux doivent également
être compatibles avec les configurations de
matériel et de logiciel utilisées pour les événements
en direct. Malgré ces défis,
Giga Games a réussi à rassembler des milliers de
joueurs passionnés et à
offrir des expériences de
jeu exceptionnelles lors de ses événements.
En fin de compte, Giga Games a prouvé qu’il
est possible de créer une communauté de
jeux vidéo positive et inclusive tout en offrant
des compétitions de haut niveau.
Pour permettre aux meilleurs joueurs de
continuer à gagner en expérience, Giga
Games prévoit de créer des centres d’entraînement dans différentes communes. Les responsables politiques semblent avoir compris
l’enjeu et soutiennent les projets en cours.
Preuve de l’intérêt croissant pour l’eSport.
————————— William Joas