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Hugo THÉLIER : «Ne pas se reposer sur ses lauriers » - TIM's Magazine

Hugo THÉLIER : «Ne pas se reposer sur ses lauriers »

Hugo THÉLIER : «Ne pas se reposer sur ses lauriers »
Après deux ans de crise sanitaire et le ralentissement des événements sportifs, les affaires reprennent et la saison de voile traditionnelle a repris de belle manière. Quelle est l’ambiance à bord du canot « LÉWÒP SE NOU OSI » ?
HT : Effectivement, on reprend une activité « normale » cette saison, en tout cas en cette deuxième partie de saison. On a quand même commencé 2022 avec des protocoles très stricts. Tout ça a eu un vrai impact car on a quatre gars qui ont arrêté dont deux à des postes clés. On a donc eu une première partie de saison où il a fallu faire du recrutement et trouver les bonnes personnes. Il y a eu un temps d’adaptation car ce sont des personnes qui connaissent la voile mais pas forcément la voile traditionnelle. Au final, on a réussi à s’en tirer en trouvant deux bons éléments et puis repartir sur un rythme d’entrainement que l’on avait perdu depuis deux ans. Ce n’était pas évident car entre temps nos vies à chacun ont évolué professionnellement et familialement. Aujourd’hui, notre point fort est notre bonne connaissance du canot mais il faut que l’on fasse attention et ne pas se reposer sur nos lauriers.
Le Canot est-il prêt pour relever le prochain défi qui se présente à vous ?
HT : Le canot est passé en travaux récemment. Le chantier consiste premièrement à stabiliser le bateau. En effet, on a des bateaux en bois et le bois c’est quelque chose de vivant, ça travaille, ça bouge. S’il n’est pas bien protéger il pourrit, et quand bien même il est bien protégé, on l’utilise donc il faut être très vigilant sur l’entretien du canot. Une fois par an, il faut aller gratter les zones qui sont noircies, pourries par l’humidité, les traiter ou les repeindre. Ensuite, il faut stabiliser et contrôler toutes les pièces de l’ensemble du canot. De la tête de mât au fond de la coque en passant par le gouvernail et tous les cordages qu’il y a sur le bateau. Et enfin, il y a une petite partie d’amélioration où l’on trouve des idées à mettre en place sur le bateau. Par exemple, l’année dernière on avait rajouté des portes gourdes parce qu’on savait qu’on allait faire des grandes étapes.
Dernièrement, ton équipage et toi avez remporté à Port-Louis le championnat de la Guadeloupe 2022. Félicitations ! Dans quel état d’esprit abordez-vous ce Traditour 2022 qui approche à grands pas ?
HT : Que l’on arrive à gagner le championnat sans forcément dominer la totalité des épreuves mais en étant placé dès le premier jour puis après en contrôlant, c’est un schéma que l’on connait bien et que l’on maitrise bien. Le championnat était un gros objectif cette saison, d’autant plus qu’avec les modifications dans notre équipage en début d’année sur le challenge Apiyé on n’avait pas été performant sur toutes les épreuves. On avait été assez régulier puisque l’on avait gagné a première et la dernière manche. Entre la deuxième et la troisième manche, on avait fait des contre-performances. On a réussi finalement à retrouver cette régularité qui nous apporte de la confiance et on est lucide sur ce que l’on sait faire. On connait donc nos points forts et là où il faut que l’on travaille et fasse attention. On aura une adversité dense cette année avec beaucoup d’équipages aguerris. On est donc serein mais pas trop non plus.
Quel sera votre objectif sur Traditour 2022 et à quelle adversité vous préparez-vous ?
Pour celles qui sont déjà à l’UDE, nous faisons régulièrement des communiqués via les réseaux sociaux de l’UDE. Pour les entrepises qui ne sont pas encore membre de l’UDE, il faut qu’elles se rapprochent de notre secrétariat afin de manifester leur envie d’adhérer et elles recevront un bulletin d’adhésion à remplir et à retourner.
—————————Sylvain Zèques
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