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Tellement plus que des majorettes ! - TIM's Magazine

Tellement plus que des majorettes !

Tellement plus  que des majorettes !
© Fred Sapotille

Méconnu, stéréotypé, le twirling bâton souffre de nombreux accrocs à son image. Pourtant, la discipline est sérieuse et demande énormément de rigueur à ses pratiquants. Ce constat est l’occasion de dynamiter les idées reçues pour découvrir le cœur de ce sport assez spectaculaire, avec Christelle Jean-Pierre, présidente de la ligue guadeloupéenne de Twirling Bâton, et quelques pratiquants.

Un mélange de trois disciplines

Non, ne dites pas le mot qui commence par m… Lorsque vous entrez dans le monde tournoyant du twirlling bâton, il vaut mieux ne pas en parler.
« Les gens pensent souvent que c’est la même chose. Ici, il n’y a pas de fanfare comme pour les fêtes patronales. En fait, cela s’apparente plutôt à de la gymnastique rythmique et sportive (GRS), avec une chorégraphie, une musique et de l’émotion. » – Christelle Jean-Pierre, présidente de la ligue guadeloupéenne de Twirling Bâton.
« C’est un sport où l’on va mélanger trois disciplines : la danse, la gymnastique et le maniement du bâton. Et avec ces trois disciplines, on va créer une chorégraphie que l’on va présenter à un jury lors d’une compétition. »

Du travail, encore du travail

Tout doit être exécuté au millimètre près, et essayer d’atteindre la perfection ne souffre d’aucune imperfection. Cette exigence, inhérente à la discipline, va de pair avec la régularité de la pratique. « En compétition, on dit toujours aux enfants : le résultat sera votre travail. Si vous n’avez pas assez répété votre chorégraphie, il ne faut pas s’attendre à des miracles devant le jury. Si vous négligez l’entraînement, ne serait-ce qu’une semaine, vous pouvez perdre des gestes ou des mouvements. »
En février dernier, les championnats et sélections se sont succédés dans tout le département. Les jeunes
athlètes se préparent dès le mois de septembre pour une chorégraphie d’une durée de 90 secondes.

Les twerlleuses sont fidèles

La rigueur de la discipline ne repousse pas les athlètes, bien au contraire. Ils sont de plus en plus nombreux à commencer le maniement du bâton dès le plus jeune âge. « Dès que j’ai un peu de temps libre, je travaille. Je prends mon bâton, je répète. En fait, mon bâton n’est jamais trop loin de moi. Souvent, dès que je rentrais de l’école, je regardais des vidéos et j’essayais de faire comme les pros. Je pense que c’est aussi grâce à cela que j’en suis à ce niveau. En tout cas, cela montre bien que ce sport est à la portée de tout le monde et qu’on peut le pratiquer partout. » – Julie, 17 ans, l’un des meilleurs espoirs guadeloupéens, pratique depuis 10 ans.

La Guadeloupe assure !

Depuis plus de 30 ans, les rangs des licenciés grossissent, avec d’excellents résultats au niveau national. Le twirling bâton est divisé en 4 catégories (N3, N2, N1 et élite) au niveau national. Mais il ne faut pas réduire la ligue à cela, car c’est aussi une pépinière de talents, puisqu’elle compte huit athlètes de niveau N1 et encore plus au niveau N2. Cela permet certes de bons résultats aux championnats de France, mais surtout d’être sélectionné pour la Coupe du Monde qui aura lieu début août à Limoges.
« L’an dernier, en filière N3 (débutants et intermédiaires), nous avons raflé quasiment toutes les médailles d’or. On peut dire que la Guadeloupe excelle dans la formation » – Christelle Jean-Pierre.

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