Le président de la Fédération française de surf vient
d’effectuer une visite en
Guadeloupe. Ce fut l’occasion pour la rédaction de
TIM’s Magazine d’évoquer
avec lui les raisons de sa
visite et les projets pour le
surf guadeloupéen.
Jacques Lajuncomme : Le premier
but de mon passage est de rendre
visite à une ligue très dynamique, qui
apporte beaucoup au pôle France.
Depuis mon élection, je n’étais
pas venu et cela m’a paru nécessaire de rendre visite à cette belle
ligue. Et dans les dispositifs prévus
par la fédération, il y a un système
de labélisation. Nous remettons à la ville
de Le Moule le label « Ville de surf ». C’est
la première ville d’Outre-mer à le recevoir.
Le Moule entre dans un grand collectif de
villes labélisées comme Hossegor, Biarritz,
les sables d’Olonne, etc…
TIM’s Magazine : Qu’est ce qui a permis
au Moule de décrocher ce label ?
J. L. : Sa tradition de grandes compétitions ; le fait que le Moule voue un appui considérable à la ligue et aux clubs de Guadeloupe. Il y a aussi un projet orchestré par la ville pour la rénovation d’un immeuble face au spot. Le Moule aide au développement du surf. Il y a, si l’on peut dire, la photographie du passé et l’engagement du futur. Un élément aussi très important, c’est que le surf n’est pas qu’hexagonal, il est aussi d’Outre-mer. Des candidatures de la Réunion devraient arriver à la fédération, mais signal très fort, le Moule est la première ville d’Outre-mer à recevoir ce label. Le surf n’est pas juste à Hossegor, en Corse ou en Bretagne. C’est aussi en Outre-mer, avec la richesse sportive qu’offre la Guadeloupe.
J. L. : Sa tradition de grandes compétitions ; le fait que le Moule voue un appui considérable à la ligue et aux clubs de Guadeloupe. Il y a aussi un projet orchestré par la ville pour la rénovation d’un immeuble face au spot. Le Moule aide au développement du surf. Il y a, si l’on peut dire, la photographie du passé et l’engagement du futur. Un élément aussi très important, c’est que le surf n’est pas qu’hexagonal, il est aussi d’Outre-mer. Des candidatures de la Réunion devraient arriver à la fédération, mais signal très fort, le Moule est la première ville d’Outre-mer à recevoir ce label. Le surf n’est pas juste à Hossegor, en Corse ou en Bretagne. C’est aussi en Outre-mer, avec la richesse sportive qu’offre la Guadeloupe.
T. M. : A un an des Jeux de Paris, vous
avez certainement un regard appuyé sur
les surfeurs qui pourraient représenter
la France…
J. L. : C’est le travail de la direction technique. Elle était ici il y a quelques jours avec le pôle des U16 pour observer les talents. On a Gassien Delahaye et d’autres (je ne suis pas très fort sur la mémoire des noms). On sait qu’il y a des compétiteurs potentiels pour les JO, que ce soit en 2024, ou en 2028. Car on a déjà le regard tourné vers 2028.
J. L. : C’est le travail de la direction technique. Elle était ici il y a quelques jours avec le pôle des U16 pour observer les talents. On a Gassien Delahaye et d’autres (je ne suis pas très fort sur la mémoire des noms). On sait qu’il y a des compétiteurs potentiels pour les JO, que ce soit en 2024, ou en 2028. Car on a déjà le regard tourné vers 2028.

Jacques Lajuncomme
Président de la Fédération française de surf
T. M. : Quel sont vos objectifs pour
le surf ?
J. L. : Il y a des objectifs sportifs bien entendu et des objectifs sociétaux. Sur le plan sportif, je souhaite évidemment le meilleur pour la France et les équipes de France. Cela demande un gros travail de structuration et des centres d’entraînements ; un travail autour des pôles, de l’encadrement et des jeunes. On a un rang à tenir, puisque l’on a des titres de champions du monde à défendre, même en stand up paddle. J’aimerais qu’on rétablisse plus d’équilibre entre les disciplines. Le shortboard qui est discipline olympique prend beaucoup de place. On veut s’investir plus sur d’autres disciplines comme le longboard ou le parasurf. Côté sociétal, nous luttons contre les discriminations et pour l’inclusion des para surfeurs ou des personnes éloignées de la discipline pour des raisons financières. On veut amener des jeunes à découvrir le surf, le surf santé et le surf handisport. Le surf est vraiment une discipline accessible au handisport. Et c’est vraiment un des combats que nous voulons mener dans les années à venir. La fédération se penche sur les moyens structurels pour aider les personnes souffrant de handicap à pratiquer le surf.
J. L. : Il y a des objectifs sportifs bien entendu et des objectifs sociétaux. Sur le plan sportif, je souhaite évidemment le meilleur pour la France et les équipes de France. Cela demande un gros travail de structuration et des centres d’entraînements ; un travail autour des pôles, de l’encadrement et des jeunes. On a un rang à tenir, puisque l’on a des titres de champions du monde à défendre, même en stand up paddle. J’aimerais qu’on rétablisse plus d’équilibre entre les disciplines. Le shortboard qui est discipline olympique prend beaucoup de place. On veut s’investir plus sur d’autres disciplines comme le longboard ou le parasurf. Côté sociétal, nous luttons contre les discriminations et pour l’inclusion des para surfeurs ou des personnes éloignées de la discipline pour des raisons financières. On veut amener des jeunes à découvrir le surf, le surf santé et le surf handisport. Le surf est vraiment une discipline accessible au handisport. Et c’est vraiment un des combats que nous voulons mener dans les années à venir. La fédération se penche sur les moyens structurels pour aider les personnes souffrant de handicap à pratiquer le surf.
————————————– Entretien William Joas